L'obstacle est classiquement constitué de barres, qui reposent sur des taquets (ou cuillères) fixés à des chandeliers (piquets verticaux). En concours, des fanions (rouge à droite, blanc à gauche) et un numéro d'ordre sont ajoutés. Il existe plusieurs types d'obstacles qui constituent des difficultés durant le parcours pour le cavalier et son cheval.
Les obstacles sont divisés en quatre catégories:
-
Les obstacles verticaux
Les verticaux sont des obstacles construits sur un plan vertical (droit, barrière, mur, palanque...).
C'est un obstacle technique car, bien que le cheval n'ait pas besoin de couvrir une largeur importante, il doit bien s'élever au-dessus de l'obstacle en montant fortement les épaules.
Il peut atteindre 160 cm de hauteur.
-
Les obstacles larges
Les larges sont construits à la fois sur le plan horizontal et vertical (oxer et spa).
En compétition à haut niveau les obstacles peuvent dépasser deux mètres de large. Pour franchir ce type d'obstacles, le cheval a besoin d'une certaine vitesse tout en gardant de l'équilibre pour ne pas faire chuter la barre.
-
Les obstacles de volée
Ce sont des obstacles très larges à franchir avec de la vitesse.
En compétition de saut d'obstacles de haut niveau, ce type d'obstacles se décline sous la forme de spa et de rivière.
-
Les obstacles naturels
Les obstacles naturels reproduisent les difficultés d'un parcours extérieur.
Ils testent la franchise du cheval.
Ces obstacles sont surtout utilisés pour le Concours complet d'équitation lors de l'épreuve du cross ou lors d'épreuves de Derby pour les concours de saut d'obstacles.
© Samantha Lamb
-

Les obstacles verticaux
-

Les obstacles larges
-

Les obstacles de volée
-

Les obstacles naturels
Dans le parcours, il y a à la fois des obstacles simples et des combinaisons doubles ou triples (les obstacles sont alors séparés d'une ou deux foulées).